Bon, vous avez compris que le 1er avril j’ai dit beaucoup de bêtises : pas de semi-marathon pour moi sans entrainement ni aval cardiologique et neurologique, pas de stage pour Antoine qui m’accompagne dans le nord. Son genou va mieux mais par contre la douleur du pied récidive et il va être urgent de contrôler sa thyroïde dès notre retour.
Il n’a de ce fait guère apprécié notre visite au musée des Beaux-Arts situé dans un bel édifice colonial, ancien lycée Jeanne d’Arc (j’en ai connu un autre…), où se côtoient des œuvres évoquant des activités quotidiennes, des paysages, des scènes d’enfants mais aussi des actions de guerre, des personnes martyrs (aquarelles, gouaches, peintures à l’huile, laques, peintures sur bois, estampes, peintures sur soie, sculptures). Certaines juxtapositions sont particulièrement émouvantes. Egalement quelques objets préhistoriques du Nord-Vietnam, des représentations de Bouddha et de moines, quelques tableaux représentant l’oncle Ho mais sans plus… Je n’ai pas l’impression que les artistes aient dû se conformer à un aussi strict dictat qu’en Union soviétique.
En mangeant le fruit, il faut penser à celui qui a planté l’arbre:
« Après-midi au village » (1958) et « Tractant les canons » (1957):
« Allant à l’école » et « Ils font à nouveau des essais d’armes nucléaires »:
Le temple de la Littérature (1070) est consacré au culte de Confucius. Ce fut la première université du Vietnam, fréquentée par les princes et enfants de mandarins, mais démocratisée à partir du XVème siècle. Il comporte 5 cours auxquelles on accède par la porte de l’Accomplissement de la vertu, de la Réalisation du talent, de la Magnificence des lettres ou encore le portique des Bons résultats… Dans la troisième cour sont transcrits sur des stèles les noms des 1307 lauréats ainsi que toutes les précisions sur les concours.
Maison des Cérémonies :
Temple de Confucius:
La Tour du Drapeau,
la vieille citadelle,
le palais présidentiel
et le mausolée d’Ho-Chi-Minh
ne sont pas ouverts aux visiteurs le lundi. Pas question de s’approcher de trop près du mausolée étroitement surveillé par des gardes (interdiction absolue de franchir la ligne jaune).
Le temple taoïste Quan Thranh (XIIème siècle) et sa statue du génie Tran Vo (1677). Deux adeptes de iaido (à moins que ce soit du kenjutsu ?) s’y entraînent.
Le lac de l’Ouest ou lac des amoureux :
séparé par une petite langue de terre du lac de la Soie blanche où un pêcheur tend ses filets depuis une miniembarcation. Y fut repêché en 1967 le premier pilote américain dont l’avion avait été abattu.
La pagode Tran Quoc sur le lac de l’Ouest est la plus ancienne d’Hanoï et particulièrement vénérée :
Le grand marché Dong Chuan :
Rue Ma May, vieille maison du XIXème :
En route
pour une soirée au spectacle de marionnettes sur l’eau de Thang Long : accompagnées d’instruments traditionnels, les marionnettes évoluent avec une précision, une rapidité et un ensemble étonnants dans différents sketshes (fêtes, danse du dragon, scènes champêtres, de pêche, de chasse au renard, de retour glorieux au village après succès au concours national).
Le musée d’Ethnographie est très fréquenté par de nombreux groupes de jeunes écoliers d’orange ou de vert vêtus, nous lançant de joyeux « hello » et nous demandant nos noms (nous faisons de même mais je soupçonne certains de nous faire dire n’importe quoi à leurs rires quand nous répétons leur nom, à moins que ce ne soit simplement notre prononciation). Le Vietnam compte 54 ethnies. Découverte du monde rural et de maisons typiques.
Marché de Dong Van:
Maison Bahnar :
Maison E De :
Maison de Tay:
Tombeau Jorai :
Pilon hydraulique:
Cérémonie médiumnique des Tay:
Masque d’initiation d’un chamane;
Initiation des Yao rouges:
Visite imprévue d’une pagode perchée sur une colline à Thuy Khué (je ne garantis pas le nom !) :
Au bas de la colline,
nous avons été invités à entrer et à boire le thé par un moine très accueillant (visiblement toucher une femme ne semble pas être interdit aux moines vietnamiens dans le bouddhisme Mahayana, par ailleurs plus altruiste).
Petit tour de vélo à Duong Lam (murs en latérite rouge, anciennes pagodes et anciennes maisons):
La pagode Mia (XVIIème) :
Ce soir, la fatigue commence à se faire sentir : nous n’avons pas le courage d’aller au restaurant et mangeons sur le pouce à l’hôtel.
Depuis Huong Son, la promenade en bateau sur la rivière Yen dans un cadre de montagne s’avère calme et reposante (pas de moteurs pétaradants comme à Inlé).
Premier arrêt à la pagode de la Présentation. Des Vietnamiens mais très peu de touristes étrangers.
Nous continuons
jusqu’à la montagne de l’Empreinte parfumée
d’où une télécabine nous permet, tout en épargnant un peu le pied d’Antoine, d’atteindre la pagode des Parfums.
Dans le grand escalier d’accès à la grotte, une Vietnamienne s’est accrochée à moi: j’ai cru qu’elle souhaitait de l’aide pour descendre les hautes marches, mais il s’est avéré au pied de l’escalier qu’elle était radieuse de pouvoir communiquer via un jeune de son entourage.
En redescendant, Tuong a libéré presque une pleine cage d’oiseaux. J’ai demandé à Antoine d’en libérer au moins un pour 30 000 dongs. Je me tenais prête pour la photo mais il a été plus rapide que mon appareil: on le devine à peine…
Pause noix de coco avant de reprendre la télécabine:
et de retrouver notre bateau.
Certains pêchent, pendant que d’autres jouent de la musique traditionnelle et d’autres font du commerce:
Le retour à la cohue de la ville est rude:
Bises
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